mardi 31 janvier 2012

Distributions Linux, l'heure à la recentralisation ou au ralenti?


C'est juste une impression et vous me le confirmerai certainement, le monde du libre et linux en particulier a tendance à se recentraliser. Je m'explique, il y'a environ 3 ou 4 ans même plus, on était noyé par la présence d'infos sur nombre incalculable de distributions naissantes, dérivées ou crées de source. Aujourd'hui force est de constater que nombre d'entre elles font partie de l'histoire dont certains amoureux essaient de faire revivre l'esprit à travers de nouveaux projets, mais pour combien de temps?
Le constat est là! Seuls démeurent fiables, solides et constantes, en constant développement même à travers les crises les grandes distributions: Debian et filles (ubuntu, mint pour citer les plus populaires), Fedora, Opensuse, slackware, gentoo et aussi certaines distributions à communauté assez soudées comme frugalware ou archlinux par exemple. Beaucoup de projets sont morts par démotivation suite à un manque de volontaires ou encore de crises internes (crises fratricides) ou même pour certains par manque de temps, d'idées ou de changement d'intérêts. Toutes les causes y passent.
Ce constat vous le ferez en consultant la page d'accueil de Quebecos.com ou de distrowatch.com avec la frequence de sortie comparativement à il y'a quelques années.
Les idées se meurent elles? La crise a-t-elle eu raison des passions et des idées des developpeurs du libre (cf cas tubitak avec pardus)? La politique est-elle en train de faire ramer les choses (cf LinEx)? ou pour être plus positif, tout est-il en train de se fédérer?
Les UNIX par contre continuent leur développement a travers le temps et les âges à leur rythme, héritant ou pas de certaines avancées linuxienne ou propres à elles.
Je ne pense pas être le seul à avoir fait ce constat, n'est-ce pas?


alphad